Astrid de Sandvikgard
Whoever said money can't solve your problems must not have had enough money to solve them
Be proud of you
Tw › Aucun pour le personnage // Histoire : agression (léger)
Identité › Astrid Constance Emily de Sandvikgard
Surnommée As, Ace
Aussi désignée comme la « demoiselle de Sandvikgard »
Pronom › Elle
Âge et date de naissance › 32 ans (17/02/1855)
Peuple › Zentrum (natifs)
Arrivée sur Zentrum › C'est son lieu de naissance
Lieu de résidence › 212 Bridgeway Street, 2è étage
Activité › Sans emploi
Finances › Aisée
Genre et orientation › Féminin / Asexuelle
Statut › Célibataire
Affinité avec les autres peuples › Aucune animosité spécifique envers les autres peuples, elle est désinvolte avec tout le monde.
Célébrité › Sonequa Martin-Green
Personnage inventé ou prédéfini › Inventé
Crédits › CatkaIndépendante - Orgueilleuse - Rêveuse - Calculatrice - Esprit d’initiative - Bienpensante - Empathique - Manipulatrice - Juste - Hypocrite - Protectrice - Autoritaire - Créative - Infantilisante - Diplomate - Soucieuse de son image - Outrecuidante
Your potential is endless
Elémentaire — It's magic
Les Sandvikgard étaient autrefois une longue et fière lignée de pyrokinésistes dont la puissance n’était pas à remettre en question. Au fil des générations, celle-ci s’est comme dissoute. Le hasard génétique a parfois fait apparaître quelques photokinésistes, qu’on cachait avec embarras. Finalement, ce qui était à l’origine la fierté de la famille est devenu presque tabou. Aujourd’hui, on prétexte que la famille a des valeurs qui vont au-delà de l’usage de la magie, et qu’un héritier de la lignée n’a pas à s’abaisser à de telles futilités. Certains, aimant être craints, tentent de faire croire que les pouvoirs sont contenus car trop puissants. La vérité, c’est que les flammes sont parties en une fumée que l’orgueil empêche d’assumer.
Des petites flammèches apparaissent sur le bout des ongles d’Astrid alors qu’elle a neuf ans et demi. Le rapport qu’a son entourage à l’utilisation de la magie coupe court à toute envie d’apprendre à maîtriser ce feu qu’elle génère ; on lui apprend le strict minimum, c’est-à-dire la base pour éviter de mettre le feu à l’appartement. Ses parents lui font clairement comprendre qu’utiliser son pouvoir est quelque chose qui ne se fait pas pour une personne de sa stature.
Malgré ce tabou, Astrid reste attirée par cette chaleur et joue souvent avec le feu du bout des doigts lorsqu’on ne la surveille pas. Adolescente, elle décide qu’elle apprendra en autodidacte et s’entraîne dès qu’on la laisse seule dans une pièce, mais elle peine à faire de réels progrès. Elle finit d’ailleurs par mettre le feu au tapis, et pour esquiver toute réprimande, elle prétexte avoir perdu le contrôle et ne pas comprendre ce qui s’est passé. La réaction de sa famille l’enchante, puisqu’on engagera pour elle un professeur particulier dont elle apprendra bien plus en quelques mois qu’en seize ans d’existence.
Less perfection. More authenticity
› Une des fiertés les plus ancrées de la famille Sandvikgard est leur lien de parenté avec une lignée importante à Wildnis. Astrid ne comprenant pas vraiment la nature de ce fameux lien a eu la curiosité de mettre le nez dans les documents officiels. Pas moins de seize pages de registre sont nécessaires à la constatation de cette filiation, autant dire qu’elle n’existe pas vraiment… Lorsqu’on l’évoque, Astrid ne s’embarrasse pas de retenue pour pouffer ou lever les yeux au ciel.
› Des informations qu’elle a pu glaner dans les dossiers de son juge de père, elle n’a jamais rien divulgué, si ce n’est aux personnes concernées de manière à les manipuler dans son sens. Cela ne l’empêche pas de passer d’excellents moments dans les soirées, lorsqu’elle croise les personnes, en songeant à toutes ces choses qu’elles se donnent tant de mal à cacher.
› Un de ses souvenirs les plus précieux remonte à un sabotage de fiançailles prévues par ses parents, réalisé de concert avec nul autre que le potentiel fiancé. Lui non plus n’avait aucune envie de se marier et les deux jeunes gens avaient imaginé ensemble le meilleur moyen de déclencher un fiasco total.
› Astrid est passionnée par la lecture, surtout la fiction, qui lui permet de vivre une multitudes d’aventures par procuration. La lecture a notamment éveillé son indépendance et sa sensibilité concernant les classes populaires, même si l’éducation reçue de sa famille reste un prisme par lequel elle voit les choses.
› Pour pallier à sa mauvaise réputation, Astrid multiplie les galas et les évènements de charité. Elle pense très sincèrement agir en toute bonté et regarde les plus démunis d’un air condescendant (qu’elle croit maternel et bienveillant). Elle dépeint son aide comme un véritable devoir. Sa lubie du moment est de prendre des artistes « sous son aile » alors que, malgré son imagination débordante, elle n’a aucun talent artistique.
You was born to tell stories
1855 à 1868 › Astrid naît au sein d’une famille aisée qui se situe quelque part à la frontière floue entre la petite noblesse et la haute bourgeoisie. Enfant du milieu dans une fratrie de cinq, elle reçoit une éducation stricte, notamment en ce qui concerne les manières et la bienséance. Comme à tous ses frères et soeurs, on lui fait intégrer très jeune la supériorité de son nom sur celui des autres. Petite subtilité que l’on n’adresse qu’à son genre ; elle n’aura pas besoin de se salir les mains une fois à l’âge adulte, puisqu’il lui suffira d’être belle et charmante pour trouver un bon mari (un pyrokinésiste de bonne lignée, s’entend). La jalousie qu’elle ressent pendant ses séances d’apprentissage de « bonne tenue », tandis que ses frères peuvent librement aller jouer, plante la première graine de ce qui sera plus tard sa principale revendication.
Être la progéniture du fameux juge de Sandvikgard (qui travaille par passion de la justice, comme son père et grand-père auparavant, et non par nécessité pécunière, bien évidemment) lui procure beaucoup d’avantages, outre le confort financier. Enfant, Astrid a un accès illimité à la culture, que ce soit la littérature, la musique, ou les technologies qui font leur apparition dans les foyers. Le bureau du juge est un lieu qui la fascine, à la fois par son aura studieuse et sa dense bibliothèque qui court sur les murs que par la défense qu’elle a d’y pénétrer. Une interdiction qu’elle brave dès son entrée dans l’adolescence, uniquement pour constater que les livres sont, pour la plupart, des essais ennuyeux sur la justice et des extraits de code pénal.
1869 › [TW: Agression]Alors qu’elle approche des quinze ans, à l’hiver 1869, Astrid est victime d’une agression, potentielle cible d’une tentative d’intimidation destinée à son père, qui doit rendre un jugement important dans les jours suivants. Dans la panique, alors qu’elle tente de repousser son agresseur de ses paumes, celles-ci s’embrasent instinctivement. Le malfrat, brûlé au torse, prend la fuite. Sa magie vient probablement de lui sauver la vie, et l’incident est pour Astrid un déclic : elle a besoin de la magie, et elle apprendra à s’en servir d’une manière ou d’une autre.[/TW]
1871 › Elle s’exerce pendant une longue année toute seule avant l’incident du tapis brûlé, qui par des moyens détournés lui permet de recevoir un enseignement en bonne et due forme. Elle n’a pas de mal à convaincre son mentor, pyrokinésiste confirmé et grassement payé, qu’il aurait tout intérêt à lui enseigner son art sans toucher un mot du véritable niveau d’Astrid à ses parents.
En parallèle de son épanouissement magique, elle se prend à retourner fureter dans le bureau de son père, et finit même par apprécier le contenu des livres qui s’y trouvent. Elle découvre également ce qu’elle désignera comme « le tiroir à secrets », lieu de stockage des dossiers qu’on a demandé au juge de faire disparaître, moyennant contreparties. La lecture de ces dossiers est pour Astrid plus entraînante encore que la fiction, et lui apporte par ailleurs un nouveau point de vue sur la haute société, soi-disant si parfaite.
1875 - 1885 › Si Astrid est laissée en paix jusqu’à atteindre l’âge de vingt ans, les regards tournés jusqu’alors sur ses aînés se braquent désormais sur elle. Ses parents se montrent plutôt ouverts à ce qu’elle choisisse elle-même son futur mari, du moment que celui-ci remplit les conditions qu’ils estiment non négociables pour que leurs petits-enfants soient de bonne lignée. Cependant, l’absence de tout contact d’Astrid avec la gent masculine pousse sa mère à s’en mêler de plus près. Malgré un tri impitoyable des potentiels prétendants par ses parents, les possibilités restent trop nombreuses pour Astrid. Cette dernière exprime d’abord ses réticences doucement, poliment, mais cela n’empêche pas les dîners d’introduction de s’enchaîner sans discontinuer. On lui présente tous les bons partis de la ville, jusqu’à un noble qu’on fait venir de Sjó uniquement pour la rencontrer.
A force de réticences, il devient clair qu’on va finir par lui imposer le mariage, et le mari qui va avec. Lorsqu’elle le comprend, Astrid trouve très rapidement une solution. S’appuyant sur le contenu du tiroir des secrets, elle n’a pas de mal à faire changer d’avis la famille du fiancé. Il faut dire qu’en tant que lady, lorsque votre potentielle future belle-fille vient évoquer avec vous votre état d’ébriété sur la voie publique, cela remet les choses en perspective.
Parfois moins créative, Astrid s’amuse aussi tout simplement à faire croire au fiancé qu’elle est cruelle, dangereuse, outrageusement dépensière, ou les trois à la fois. Quoi qu’il en soit, jamais un accord d’union n’est allé plus loin que des fiançailles prématurément annulées.
1885 - 1887 › Depuis qu’elle a passé le cap des trente ans, Astrid ne croule plus sous les sollicitations. Les plus jeunes de sa fratrie ont besoin de l’attention parentale au sujet de leur propre destin, qu’ils ont visiblement accepté sans broncher. Sa réputation de célibataire a fait le tour de la noblesse de Zentrum, à tel point qu’on l’appelle de plus en plus souvent « la demoiselle », une dénomination qui ne lui déplaît pas autant que les sous-entendus qui y sont attachés. Car à force de manipuler la noblesse locale pour éviter le mariage, l’image d’Astrid en a été ternie ; Si elle ne trouve chaussure à son pied, c’est peut-être que le pied a un problème.
Aujourd’hui › Pendant ses premières années de vie d’adulte, la seule occupation d’Astrid était d’éviter le mariage. L’abandon des projets de ses parents, elle peut désormais le toucher du bout des doigts. Derrière lui, une multitude de nouvelles questions se dévoile. A quoi va-t-elle consacrer son énergie désormais ?
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